Alors qu’en ville, la classe bourgeoise se divertit à l’opéra, au théâtre, dans les bals ou encore aux courses hippiques, elle profite de ses résidences en banlieue pour pratiquer de nouveaux loisirs.
Le canotage : à l’origine, cette activité était réservée aux aristocrates, qui, sur la pièce d’eau de leurs châteaux, faisaient une promenade sur des embarcations dirigées par les domestiques.
Au XIXe siècle, nombreux sont les Parisiens à se rendre sur les berges de la Seine pour faire un tour en barque. Les domestiques ne sont néanmoins plus nécessaires et chacun mène sa propre barque *1. Plus qu’un loisir, il va aussi devenir un sport puisque dès 1834, des régates étaient annuellement organisées.
1 Frédéric Delaive. « De la promenade en bateau au canotage, à Paris et ses environs ». Hypothèses, 1998.
La baignade : à l’époque, il n’est pas question de s’immerger dans l’eau pour nager, mais plutôt de faire trempette au bord de l’eau. La mode des bains de mer apparut seulement en 1860 en France lorsque l’on se rendit compte de leurs bienfaits. La pratique consiste à s’immerger partiellement ou totalement, d’abord à des fins thérapeutiques puis par plaisir
Le jardinage : l’aménagement de jardins publics en ville, haut lieu de sociabilité, va s’étendre à la banlieue, où se construisent les résidences secondaires. L’art du jardin d’agrément et la pratique de l’horticulture y deviennent propices, favorisés par la création des Sociétés horticoles publiant des revues spécialisées et les Expositions universelles.
Cet ensemble de nouvelles pratiques attire et inspire nombre d’écrivains et de peintres qui en ont fait leurs sujets de prédilection.