Saviez-vous que les beaux papillons jaunes qui volètent dès la fin février le long des lisières de la forêt, des zones boisées, des friches et des grands parcs s’appellent des citrons ?
En ces temps de confinement, pour ceux qui ont la chance de posséder un jardin ou d’être aux abords d’un parc, vous pourrez peut-être le voir survoler…
A la fin de l’hiver, aux premiers sursauts du redoux, ils se réveillent de leur léthargie. Ils quittent leur cachette au cœur d’un lierre, d’un roncier pour trouver épouse ou mari. On reconnaît les femelles notamment lors des vols nuptiaux tourbillonnants, parce qu’elles sont plus pâles.
C’est le papillon de nos contrées à vivre le plus longtemps : 9 mois au stade papillon, un an pour le cycle complet de vie depuis la chenille jusqu’à l’adulte. Ainsi, le citron que vous avez peut-être aperçu début mars 2020 a émergé en juin-juillet 2019 et la chenille dont il est issu est née au mois d’avril qui a précédé.
Impressionnant, non ? A titre de comparaison, dans la même famille, il y a la piéride du chou, papillon blanc très commun dans les jardins avec un coin noir au bout des ailes antérieures et 1 ou 3 petites taches noires qui lui ne vit que 3 à 5 semaines à son stade d’adulte.
L’info bonus : le secret du papillon citron pour passer les rigueurs de l’hiver est qu’il fabrique lui même un antigel.
Le petit conseil en plus : n’hésitez pas à rechercher sur Internet les photos et vidéos du papillon ailes déployées pour admirer ses belles couleurs :
