Accueil > Une nouvelle vision de la peinture

Les impressionnistes s’attachent à peindre d’après nature. Ils constatent qu’un paysage se modifie selon l’heure, la saison et les changements météorologiques. Le vrai sujet du tableau devient la lumière et ses variations infinies.

En pleine phase d’industrialisation, ces peintres vont s’attacher à donner une vision bucolique de la banlieue. En premier lieu, ils affichent une prédilection pour l’eau ; que ce soit la Seine, l’Oise ou encore l’Yerres, cet élément naturel représente pour eux une matière mouvante, difficilement saisissable, dans lequel la lumière se reflète.

En second lieu, ils focalisent leur attention sur les paysages ruraux : meules, maisons rurales, terrains agricoles, chemins et routes permettent le contraste entre la ville et la campagne de laquelle ils ont souhaité s’échapper. Caillebotte est sans conteste le premier à s’être exercé en Essonne grâce à la propriété d’Yerres achetée par son père.

Leur palette se compose de blanc, de jaune, de rouge, de vert et de bleu. Les touches de peinture sont visibles, il s’agit de suggérer une impression ou une émotion captée par l’œil.

L’Yerres, effet de pluie, G. Caillebotte, 1875,
Musée de l’art de l’université de l’Indiana, Bloomington
L’étang à Montgeron, C. Monet, 1876    
Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg
La Seine à Champrosay,  A.Renoir, 1876
Musée d’Orsay, Paris

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